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  • Valérie RILOS

TPE, PME : Comment mettre en place votre démarche RSE ?


Vous souhaitez passer à l’action et lancer votre démarche RSE ? Mais comment structurer votre démarche ? Par quoi commencer ? Quelles sont les grandes étapes à suivre ? Quels écueils éviter ? On vous dit tout !



Impulsez la démarche


Pour donner toutes ses chances à votre démarche RSE, il convient qu’elle soit impulsée et soutenue par toute votre équipe dirigeante. Il est donc recommandé de former les membres de la direction aux enjeux de la RSE.



Dotez-vous de ressources dédiées


Autre prérequis : votre démarche devra être déployée sous la responsabilité d’une personne dédiée, souvent un responsable RSE et/ou un comité de pilotage. Son rôle ? Piloter, coordonner, suivre et animer la démarche… 

Si vous manquez de ressources ou de temps, vous pouvez également faire appel à un consultant externe. 



Réalisez un diagnostic


Cet état des lieux permet de répertorier les pratiques RSE que vous menez déjà au sein de votre entreprise afin d’évaluer votre niveau de maturité, car il est rare qu’une organisation parte de zéro. Pour structurer votre diagnostic puis votre démarche, vous pourrez vous appuyer sur différents référentiels comme :


La norme Iso 26000 qui comporte 7 questions centrales :

  • les droits de l’homme,

  • les relations et conditions de travail,

  • l’environnement,

  • la loyauté des pratiques,

  • les questions relatives aux consommateurs,

  • la communauté et le développement local,

  • et la gouvernance,



ou encore  les 17 objectifs de développement durable (ODD). Définis en 2017 par l’ONU, ils indiquent “la marche à suivre pour parvenir à un avenir meilleur et plus durable pour tous” afin de lutter contre la pauvreté, les inégalités, le dérèglement climatique, la dégradation de l’environnement, et favoriser la prospérité, la paix et la justice.



Vous pouvez réaliser un autodiagnostic en interne si vous avez des ressources, ou bien recourir à un intervenant externe.



Cartographiez et hiérarchisez vos parties prenantes


Pour cela, vous devrez identifier vos parties prenantes, qui sont une composante centrale de la RSE. Les parties prenantes désignent tout individu ou groupe ayant un intérêt dans les décisions ou activités de votre organisation. Internes ou externes, elles impactent et/ou sont impactées par votre activité, de manière négative ou positive : ce sont vos collaborateurs, vos clients, vos investisseurs, les banques, les ONG, les pouvoirs publics… Qui contribue à votre chaîne de valeur ? Envers qui avez-vous des obligations légales? Qui serait impacté par vos décisions/activités?... Ces questions vous aideront à hiérarchiser vos parties prenantes en fonction de leur niveau d’importance. Objectif : dialoguer avec ces dernières pour connaître leurs attentes.



Cartographiez vos processus et/ou activités et identifiez vos risques et opportunités


Il s’agit de définir les enjeux et les risques liés à votre activité. Quels facteurs internes et externes, positifs ou négatifs peuvent l’affecter ? Utilisez une matrice SWOT afin d’analyser les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces liées à votre activité.



Priorisez vos enjeux


En quoi cela consiste ? On ne vous demande pas d'œuvrer sur tous les champs de la RSE, mais de prioriser et hiérarchiser vos actions en fonction à la fois de vos enjeux et des attentes de vos principales parties prenantes, grâce à une matrice de matérialité. 


Exemple de matrice de matérialité




Le principe ? En croisant chaque enjeu du point de vue de votre entreprise (business) avec les attentes de vos parties prenantes, vous obtenez les items sur lesquels agir en priorité.



Définissez un plan d’action pertinent


C’est le moment de définir une feuille de route indispensable au bon déroulement de votre démarche RSE. Elle doit définir :

  • vos objectifs sur le plan social, sociétal et environnemental en se basant sur le référentiel choisi, 

  • des indicateurs de succès qualitatifs et quantitatifs, 

  • et des actions concrètes à déployer.



Mesurez vos actions


On ne peut améliorer que ce que l’on mesure. C'est pourquoi, il vous faudra effectuer un suivi de vos actions à l’aide d’indicateurs SMART (spécifiques, mesurables, atteignables, réalistes et temporellement définis) qui vous permettront de mieux orienter vos actions. Gardez à l’esprit que la RSE s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue et que les notions de progression, de transparence et d’évaluation sont très importantes. 



Engagez vos collaborateurs dans la démarche 


Seuls 8 % des salariés sont invités à intégrer la RSE à leur pratique métier, alors que 70 % se disent prêts à s’investir davantage. Il est essentiel de sensibiliser et former l’ensemble de vos équipes. Objectif ? Les impliquer dans les actions menées afin qu’elles insufflent la RSE dans leurs pratiques métiers. Ce n’est que par leur engagement que votre démarche sera pérenne et sera véritablement transformative pour votre entreprise.



Communiquez sur votre démarche


Pourquoi communiquer ? Cela permet de présenter vos engagements, vos pratiques responsables et de rendre compte de l’avancement de votre démarche RSE, et ce, de façon transparente et régulière, en interne comme en externe. 

De quoi vous différencier, développer votre marque employeur (attractivité et rétention des talents) et gagner des parts de marché afin de vous engager dans une performance durable. Pour en savoir plus sur les nombreux bienfaits de la RSE, lire l'article “TPE, PME : il est urgent d’intégrer une démarche RSE !”

Il existe de nombreux moyens pour rendre vos actions publiques et nourrir le dialogue avec vos parties prenantes. Vous pouvez par exemple créer une rubrique sur votre site Internet, réaliser un rapport RSE, lancer une newsletter… 



Quels écueils éviter ?

  • Bâtir une démarche RSE sans réellement l’intégrer dans votre stratégie globale, alors que la RSE est un formidable outil pour piloter votre stratégie. 

  • Ne pas dialoguer avec vos parties prenantes.

  • Ne pas utiliser d’indicateurs pertinents pour mesurer vos actions et avancer à l’aveugle.

  • Ne pas mobiliser vos collaborateurs autour de votre démarche.

  • Ne dégager ni temps, ni moyens humains et financiers.

  • S’en tenir à de simples engagements et faire du greenwashing.

  • Ne pas communiquer auprès de vos parties prenantes.

  • Ne pas former vos équipes.


A vous de jouer ! Vous avez toutes les clés pour passer à l’action. 


Auteure :

Valérie Rilos

Consultante-rédactrice en communication RH, RSE, QVT et transformation des organisations - spécialiste des problématiques du capital humain.


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